L’île d’Oneiro : l’écosystème
L’île d’Oneiro est un écosystème en équilibre. Je le nomme, je lui crée sa propre identité. Une tribu, appelée Calce (comme le sable, comme la construction) va bouleverser cette quiétude en débarquant sur la plage du Nord de l’île. L’écosystème va être à jamais modifié par cette arrivée. Chaque chapitre comporte des extraits du livre.
age 1 : la création de Calce
Pour cette tribu, j’imagine des outils, des habitations et des objets qui illustreront à chaque étape leur intention par rapport à leur environnement. Ils sont symboliques de cette volonté. Dans ce premier chapitre, j’imagine des huttes inspirées de la faune marine fantastique d’Oneiro. Mais aussi des couteaux, des pirogues, des masques..
age 2 : l’expansion
La maîtrise et la prospérité des Calciens les fait sortir de la plage pour s’abriter sur la plaine non loin. Ici la vie est moins soumise aux aléas du vivant. Peu à peu, ils recherchent plus à vivre qu’à subsister, le confort arrive et le lien avec le vivant s’érode. Les objets que j’imagine suivent cette tendance.
age 3 : Calces
L’âge 3 est celui que le personnage principal de mon roman, Côme, découvre. C’est celui où Calces à enclencher une marche en avant infernale vers la production et l’expansion industrielle. C’est l’âge des grandes machines de la nouvelle ville de Calces. Calces pour les engrenages, les machines sont la nouvelle idolâtrie des Calciens.
age 4 : l’envahissement
Calces est devenue une mégalopole où le principe fondamental est le contrôle. De ses biens, ses frontières, ses populations. Les objets, illustrent une pulsion guerrière et productrice. Une pulsion de consommation et d’expansion. La civilisation de Calces a désormais le contrôle de la quasi totalité de l’île d’Oneiro.
age 5 : la volonté d’une symbiose
Suite à une catastrophe naturelle qui rend impossible de continuer à s’éloigner du vivant, les Calcestiens décident de renouer avec celui-ci. De créer un pont, une symbiose. Ce dernier chapitre était mon idée première, démontrer en quoi le design peut être assez puissant pour résoudre le problème premier des hommes : le lien avec la vie.