Gustave Sannié

Calces : le destin d'une civilisation
La carte d’Oneiro est le point de départ de cette aventure. Un lieu imaginaire dont j’invente les noms, la géographie. Où j’invente un terrain de jeu pour la pensée, pour le dessin.

Ce film raconte l’histoire de la civilisation de Calces, mais aussi comment et pourquoi j’ai imaginé ce projet, et finalement ce que j’en ai tiré comme enseignements.

L’histoire de la civilisation de Calces s’étend sur cinq âges.

L’île d’Oneiro : l’écosystème


L’île d’Oneiro est un écosystème en équilibre. Je le nomme, je lui crée sa propre identité. Une tribu, appelée Calce (comme le sable, comme la construction) va bouleverser cette quiétude en débarquant sur la plage du Nord de l’île. L’écosystème va être à jamais modifié par cette arrivée. Chaque chapitre comporte des extraits du livre.

La plage de Calce
Faune et flore d’Oneiro

age 1 : la création de Calce


Pour cette tribu, j’imagine des outils, des habitations et des objets qui illustreront à chaque étape leur intention par rapport à leur environnement. Ils sont symboliques de cette volonté. Dans ce premier chapitre, j’imagine des huttes inspirées de la faune marine fantastique d’Oneiro. Mais aussi des couteaux, des pirogues, des masques..

Les huttes Balbe et les pirogues Lynel et Siffleur

age 2 : l’expansion


La maîtrise et la prospérité des Calciens les fait sortir de la plage pour s’abriter sur la plaine non loin. Ici la vie est moins soumise aux aléas du vivant. Peu à peu, ils recherchent plus à vivre qu’à subsister, le confort arrive et le lien avec le vivant s’érode. Les objets que j’imagine suivent cette tendance.

Le village de Calce sur la plaine
L’intérieur d’une Tabantha, maisons de l’âge 2 de Calce.  Les kargones, première machines de l’histoire de la civilisation.

age 3 : Calces


L’âge 3 est celui que le personnage principal de mon roman, Côme, découvre. C’est celui où Calces à enclencher une marche en avant infernale vers la production et l’expansion industrielle. C’est l’âge des grandes machines de la nouvelle ville de Calces. Calces pour les engrenages, les machines sont la nouvelle idolâtrie des Calciens.

La carte de la nouvelle ville de Calces ou « Les Engrenages »  
Un immeuble de face à Calces Le cockpit d’une Tx Rimmar, machine de prélèvement et de production L’épée Celeste 

age 4 : l’envahissement


Calces est devenue une mégalopole où le principe fondamental est le contrôle. De ses biens, ses frontières, ses populations. Les objets, illustrent une pulsion guerrière et productrice. Une pulsion de consommation et d’expansion. La civilisation de Calces a désormais le contrôle de la quasi totalité de l’île d’Oneiro.

Une liseuse qui projette des publicités dans la mégalopole de Calces
Robots Kenaï qui défendent, attaquent et puisent des ressources
Collection de contenants Edoras

age 5 : la volonté d’une symbiose


Suite à une catastrophe naturelle qui rend impossible de continuer à s’éloigner du vivant, les Calcestiens décident de renouer avec celui-ci. De créer un pont, une symbiose. Ce dernier chapitre était mon idée première, démontrer en quoi le design peut être assez puissant pour résoudre le problème premier des hommes : le lien avec la vie.

Le cerf d’Azufel, pont entre homme et vivant
Bouldo, lampadaire intelligent pour coexistence apaisée
Calces est devenue une ville qui se déplace. Si les maisons marchent, elles sont auto-suffisantes, produisent leur propre énergie et sont conçues entièrement avec cette contrainte de l’auto suffisance. Calces libère son sol et ses habitants.