À propos

Le mot du directeur

Des étudiants citoyens et engagés.

C’est l’impression plus que solide, celle qui dépasse le fugace sentiment d’un air du temps, que la lecture des projets des diplômés de l’école Camondo nous offre à nouveau. Se dénommer promotion Enzo Mari porte haut l’idée qu’au-delà d’outiller les étudiants qu’elle forme pour qu’ils déploient leur singularité créative et visionnaire, une école de création caresse aussi un dessein éminemment politique.

L’école, son équipe, ses enseignants, se sont fixés l’ambition collective d’entrer dans une identité plus prospective et sociétale du métier, traversée par la question de l’usager, des scénarii d’usage et donc de la place centrale de l’humain, où l’interaction de l’objet et de l’espace permet de concevoir un monde et des univers de vie plus justes et plus intelligents.

L’échelle de leur pensée, celle de futurs architectes d’intérieur/designers, s’ancre au croisement de la pensée du designer et de l’architecte. Elle s’appuie sur l’intériorité des espaces et des êtres pour mieux s’émanciper vers l’extérieur et les autres.

L’architecture intérieure serait-elle le point de départ, de lien avec le paysage, l’urbanisme, l’art, comme elle le fait déjà consubstantiellement avec le design ?

C’est ce que cette nouvelle génération semble nous dire et que leur engagement et le nôtre doivent confirmer.

Que ce site, vous apporte le plaisir de la vision d’un avenir prometteur.

René-Jacques Mayer,


Directeur de l'école Camondo

L’école Camondo

L’école Camondo a pour ambition d’outiller les étudiants qu’elle forme en architecture intérieure et design pour qu’ils déploient leur singularité créative et visionnaire. Mais elle caresse aussi un dessein éminemment politique. L’école, son équipe, ses enseignants, se sont fixés l’ambition collective d’embrasser une identité plus prospective et sociétale du métier, traversée par la question de l’usager, des scénarii d’usage et donc de la place centrale de l’humain, où l’interaction entre l’objet et l’espace permet de concevoir un monde et des univers de vie plus justes et plus intelligents. S’ils conçoivent un restaurant gastronomique, dans le cadre de leur sujet imposé, il faut qu’il atteigne un bilan zéro carbone. S’ils dessinent des espaces de vie urbains ou ruraux, ils l’imaginent autour du réemploi, de la question de l’existant ou de celle du partage. S’ils créent de nouveaux objets, ils s’attachent au caractère recyclable des matières à travers un artisanat responsable. L’échelle de leur pensée s’ancre au croisement de celles du designer et de l’architecte. Elle s’appuie sur l’intériorité des espaces et des êtres pour mieux s’émanciper vers l’extérieur et les autres.

Le jury

Un diplôme d’architecte d’intérieur-designer se construit dans la relation particulière qui se noue entre des enseignants et des étudiants. Une relation de collaboration, de confiance et d’échanges qui s’installe séance après séance dans le cadre singulier des ateliers : un accompagnement prodigué avec générosité par huit enseignants de sujet imposé, cinq enseignants de sujet libre et cinq enseignants de mémoire. Ceux-ci sont architectes, designers, scénographes ou architectes d’intérieurs, ceux-là sont théoriciens, écrivains ou historiens de l’architecture et du design, certains naviguent dans les interstices des définitions et résistent à toute catégorisation. Tous partagent une passion pour la transmission ; ils mettent tout en œuvre pour accompagner leurs futurs pairs dans l’accomplissement d’un parcours, à travers la réalisation d’un diplôme, un aboutissement qui naît de l’implication et de l’investissement de tous. À cela, s’ajoutent des professionnels, des experts, des spécialistes, ceux que l’on nomme habituellement des personnalités qualifiées extérieures, tout aussi impliquées au moment des soutenances, qui apportent un regard neuf et avisé sur les résultats de longs mois de travail. Ils sont professionnels de l’architecture et du design, enseignants-chercheurs, experts impliqués dans le monde de la création ou membres de l’institution choisie. Cette belle équipe compose le jury. Fort de la diversité et de la complémentarité de ses membres, ce jury accueille, évalue et valide le travail, non pas d’une année, mais d’une formation complète et longue de cinq ans. Et comme chaque jury a sa propre personnalité, on peut dire de celui-là qu’il fût exigeant et critique, bref, qu’il fût un excellent jury. Que ses membres en soient tous remerciés.

Les sujets

Arts décoratifs (MAD) demain

Quel rôle va jouer le musée dans la société de demain en pleine mutation écologique et numérique ? Comment le musée doit il interroger sa collection pour défricher les questions à venir ? Quelles relations doit-il construire avec ses publics ? Y a t il un musée sans visiteurs ? Qui seront les visiteurs de demain ? Quel sens donner à une collection d’art décoratif lorsqu’on émet des hypothèses d’un futur en décroissance ? Quelles nouvelles compétences doivent rentrer dans les musées pour re questionner le sens des collections et potentiellement présenter autrement les objets ? La transformation des espaces d’une institution aussi protéiforme dans une situation urbaine aussi spécifique peut difficilement se satisfaire de questions simples et de réponses figées.

Dans ce sujet, les étudiants mettent en pratique des méthodes d’observation pour aller à la rencontre des espaces, des acteurs et des publics de l’institution, établissent des axes d’intervention et proposent programmes et solutions pour le MAD demain.

Chateauvallon - Liberté Scène nationale, à l’ère libre. Revisiter Chateauvallon

Chateauvallon-Liberté, est une scène nationale, une mission de service public et de service culturel aux publics. De la fabrication des décors à l’embauche des artistes en passant par l’organisation des répétitions, la diffusion des spectacles ou encore l’accueil d’artistes en résidence, Chateauvallon-Liberté donne la possibilité chaque année à des créations de voir le jour, aux spectacles de circuler et aux artistes d’émerger puis de rayonner, à Toulon puis ailleurs.

L’observation du site, l’analyse de ce lieu d’intervention et du programme qui lui est alloué, la compréhension des enjeux et besoins identifiés du commanditaire (réaménagements intérieurs : restaurant, salle de restauration collective, bureaux et réaménagements extérieurs : accès piéton, la place de la fontaine, l’accès au Baou et logements supplémentaires pour les artistes) sont les axes pour repenser ce grand projet sur l’ensemble du site. Améliorer ou créer des lieux de convivialité, renforcer l’intégration à la nature et souligner la capacité de Chateauvallon à incarner le développement durable, témoigner de la créativité et favoriser l’émulation artistique.

Jury

Sujets imposés et sujets libres

  • Jean-Baptiste Auvray
  • Emmanuel Benet
  • Margaret Iragui
  • Marco Mencacci
  • Audrey Tenaillon
  • Evangelos Vasileiou
  • Martine Bedin
  • Mathilde Bretillot
  • Charlotte Julliard
  • Patrick Nadeau
  • Vincent Tordjman
  • Stéphane Villard

Mémoires

Les diplômes de l’école Camondo embrassent trois grands territoires d’étude : Scénographie, Espace pour demain, Nouveaux ensembliers.
Embrasser un sujet suppose, de définir un territoire, de cerner une question, de trouver un commanditaire, d’en inventer le programme, d’inventorier les contraintes, de déployer une méthode, de développer un projet en en maîtrisant tous les aspects, en en réduisant toutes les difficultés, qu’il s’agisse de meubles, d’objets, d’espaces, de services, d’usages ou tout à la fois, d’en projeter la matérialité dans ces moindres détails. Autant de défis et de démarches, entre ceux qui cherchent et expérimentent, ceux qui bâtissent dans le cadre bâti, ceux qui mettent en scène les arts vivants du spectacle, ceux qui inventent les services de demain. Ces sujets sont bien souvent liés au travail de construction d’un discours fondé, documenté, critique et conscient de lui-même que chaque étudiant à dû construire pour la rédaction de son mémoire. Un travail patient d’une année entière, aboutissant également à la production d’un document écrit, bien souvent un mémoire-objet, dont la qualité de la mise en page rivalise avec la pertinence des contenus. Un travail qui vient couronner cinq année d’études,  l’empreinte légitime de cinq années de travail, de partage, de création, pour chacune et chacun des étudiants, chaque année, de chaque promotion.

Jury

Mémoires

  • Laure Fernandez
  • Manolita Filippi
  • Alexis Markovics
  • Charlotte Poupon
  • Aurélien Fouillet
  • Mayalène Guelton
  • Carola Moujan
  • Julien Verhaeghe

Jury

Membres extérieurs

  • Aline Asmar d'Amman
  • Claire Bétaille
  • Marie-Sophie Carron de La Carrière
  • Sylvie Ebel
  • Olivier Gabet
  • Marina Khémis
  • Karine Lacquemant
  • Caroline Naphegyi
  • Françoise Sackrider
  • Isabelle Valembras
  • Vannina Bernard Leoni
  • Stéphane Degoutin
  • François Champsaur
  • Aurélien Fouillet
  • India Mahdavi
  • Pierre Yovanovitch
  • Mathieu Berteloot
  • Bérénice Bonnot
  • Simon Caillaud
  • Yvon Figueras
  • Pierre Gonalons
  • Iza-Menni Laaberki
  • Laila Nady
  • Alexandre Benjamin Navet
  • Jean-Dominique Secondi
  • Marie Ballestra
  • Marc Baroud
  • Pierre David
  • François Leblanc Di Cicilia
  • Lili Gayman
  • Giusi Tinella