L’espace urbain, considéré aujourd’hui principalement comme simple espace de passage pour certains, est pourtant un espace de vie pour d’autres. Il voit fleurir des architectures et mobiliers qui peuvent être catégorisés d’excluants, qui seront qualifiés dans cet écrit «d'architectures du rejet». Mais qu'est-ce que le rejet et d'ou vient-il ? Dans une période où il est question «d’urgence du lien social» il me semblait nécessaire de se pencher sur la question. Mêlant sociologie et architecture, ce mémoire traitera du sujet d’un point de vue global puis s’attardera sur un cas précis : les sans-abris, appelés communément les «grands exclus».Comment l’architecture peut-elle exprimer un caractère excluant et envers qui ? Quelles sont les pistes pour la ville de demain, une ville inclusive ?