Quand j’ai vu pour la première fois un concert à l’Opéra de Toulon, j’ai été étonnée que l’opéra de la ville locale, et non de la grande ville, soit plein à chaque fois. Là, j’ai découvert qu’il y a un autre élément de la vie quotidienne avec le public, et non pas un élément d’énergie muséale. La splendeur du spectacle, les programmes variés et nouvellement organisés, et les éléments magnifiques et qualitatifs du corps musical jouent un rôle important dans la production d’énergie. Ce sont les logiciels d’une machine géante appelée Opéra de Toulon. Mais en tant qu’étudiante en architecture d’intérieur, j’ai décidé d’observer plus intensivement le matériel de l’opéra de Toulon, le bâtiment et son intérieur. Dans la première méthode d’approche, il s’agit de décrire la construction, la date d’achèvement du bâtiment de l’opéra, l’architecture, le style, la taille du bâtiment, ainsi que le but et la structure de chaque espace intérieur. Puis de décrire les différents types de travaux et leurs objectifs au fil du temps.

Dans la deuxième méthode, j’ai proposé d’approcher et d’observer ce lieu avec des illustrations faites par moi-même, qui peuvent élargir le côté de l’émotion personnelle, afin de rendre plus facile aux lecteurs des impressions que l’on peut avoir quand on se rend dans ce lieu. J’ai aussi focalisé mes observations sur l’accumulation des éléments du passé et du présent, la façon d’accumuler des styles différents et des moments différents dans un lieu, et trouver la frontière entre passé et présent. La caractéristique de la construction et la décoration des opéras qui étaient construites à cette époque sont qu’ils possèdent déjà énormément de styles différents : le style classique de l’époque romaine, le style baroque, le style rococo, le style néoclassique. C’était un grand mélange dont il est difficile de définir un style exact. Par ailleurs, on y a ajouté quelques dizaines d’années plus tard les oeuvres qui ont des styles complètement différents : japonisme, symbolisme, impressionnisme, art nouveau, romantisme, esthétisme, post impressionnisme, etc.…
Plusieurs types de travaux ont été réalisés pour la nécessité et la sécurité d’une nouvelle utilisation de l’espace au fil du temps. Ces rénovations ont ajouté un autre changement à la forme du bâtiment de l’Opéra existant. Par conséquent, l’Opéra de Toulon est un lieu de rassemblement qui montre clairement le chevauchement du temps. Cet endroit accepte un mélange de diversité, sans s’écarter des limites de l’ordre et de la logique plutôt que de l’intégrité de tout style. Les différentes formes créées en fonction de l’accumulation du temps existent comme celles Postmoderne : le patchwork, l’enchevêtrement. Ainsi, cet endroit est ouvert et libre. Le manque d’exhaustivité signifie qu’il est prêt à reconnaitre la différence et à accepter une autre chose comme la continuité infinie des plis d’un rideau. Dans ces plis le public peut trouver un nouveau potentiel, une tension et un équilibre. Et cette communication entre cet espace et le public crée une énergie appelée mystère romantique.