En 2020, j’ai décidé d’organiser et vivre une expérience : marcher le long du RER A afin de percevoir un territoire devenu invisible et me rendre compte de son échelle et de ses spécificités. Je propose alors de dessiner un parcours allant de Marne-la-Vallée à Châtelet, dédié aux habitants vivant le long du RER A. Ce projet a été pensé comme une évolution allant du fantasme au concret. Aujourd’hui, on se rend compte d’un territoire grâce à l'utilisation de différents outils tels que les kilomètres, les minutes… Pourrait-on alors imaginer une nouvelle mesure, qui ne soit plus de l’ordre de la raison et du calcul mais plutôt sensible et subjective? Celle-ci permettrait alors de comprendre le territoire et de le saisir en se basant sur nos perceptions et le temps « vécu », subjectif à chacun.