Ce projet prend racine à l’école Jean Vilar à Villejuif. Il s’agit de mon ancienne école maternelle. Durant ce travail, j’ai pu échanger avec la directrice de l’école et institutrice Caroline Lenglet, qui m’a fait visiter les lieux.
Il est intéressant de constater les changements et l’évolution qu’a subit le lieu entre ces deux photographies, c’est à dire entre 1972 et 2021. Après ma visite et mon analyse des lieux, j’ai constaté que certes l’école s’est modernisée, dont sa devanture et certaines parties communes, mais qu’en est-il au sein même des classes ?
Qu’en est il au sein même des classes ? Comment le mobilier a t’il évolué jusqu’à aujourd’hui ? De part le mobilier qui se trouve sur les deux images, nous pouvons constater que celui-ci a peu évolué depuis des décennies, il est resté assez intact.
Voici les constats relevés d’une classe actuelle : Mobilier récupéré à outrance, celui-ci est en décalage avec une pédagogie qui elle tend à évoluer. L’espace est difficilement modulable, cela entraîne une complication des tâches journalières. Il est fastidieux de déplacer le mobilier, de créer des groupes d’activités rapidement.
L’entrée se fait par le corridor où le matin, un rituel s’installe. Les enfants déposent leurs mentaux et récupèrent leurs assises déployables avant d’entrée en classe. Cela permet à la fois de rendre l’enfant plus autonome mais également de désengorger la salle, afin d’optimiser l’espace de classe.
Différents scénarios d’usages sont possibles en fonction des activités et des journées.
Sur cette image, l’ensemble du mobilier est visible, créant un écosystème ludique, pédagogique et coloré.