Tuileries – MAD


Le Musée des Arts Décoratifs se situe dans le premier arrondissement de Paris. Il fait partie intégrante du Musée du Louvre. Ce dernier possède sa station de métro.

Pourquoi n’en serait-il pas de même pour le MAD ?


Le Musée du Louvre se construit et évolue au fil du temps. Il s’adapte à chacune de ses époques, ce qui en fait, encore aujourd’hui, un lieu actif en perpétuelle évolution.


Au milieu de ce musée, le MAD semble perdu.

Son entrée est difficilement lisible depuis l’extérieur. De plus, à l’intérieur, cette dernière perce le bâtiment perpendiculairement et divise l’espace en deux, ce qui crée des circulations complexes.

L’architecture du MAD n’est pas lisible. Nous proposons donc de révéler et signifier ce lieu dans son contexte urbain, en agissant sur les circulations.


Signal architectural et unification des parcours


Nous proposons une nouvelle entrée au pavillon de Marsan, un endroit plus stratégique, car il est situé près d’un carrefour où se croisent de nombreuses circulations.

L’ampleur de la façade du pavillon de Marsan dissimule le Musée du Louvre et donne une réelle identité au MAD.


Les circulations sont repensées autour de deux axes. Un axe longitudinal mène le visiteur aux expositions temporaires, et un axe vertical le mène aux expositions permanentes.

Les expositions permanentes se déroulent du haut vers le bas du musée. Ainsi, le parcours est clarifié et unifié.

Ces circulations débutent depuis la station de métro Tuileries – MAD. Comme introduction au musée, nous proposons de créer des « Period room » extérieures dans le jardin des Tuileries.

Le visiteur continue son chemin et emprunte une passerelle surplombant l’avenue du général Lemonnier.

Ce signal architectural se déploie dans l’urbanisme comme une continuité de la rue vers le musée.

La structure de la passerelle est faite de bois multiplis lamellé collé, et son revêtement en plaques de béton fibré. Un garde-corps et des détails en bronze patiné finissent son dessin.

La passerelle mène les visiteurs au niveau 1 du musée. Parallèlement, un accès PMR est créé de la rue jusqu’au niveau 0 du musée.

Les planchers surélevés et un revêtement en béton permettent d’adoucir les pentes et de créer une continuité de l’extérieur jusqu’à l’intérieur.


Accueil Aile Marsan


Dès l’entrée, les flux sont redistribués. Des ascenseurs mènent les visiteurs vers les expositions permanentes aux étages supérieurs, et derrière le comptoir se trouve l’accès aux expositions temporaires.


NEF


Dans la nef, un plancher technique est installé sur l’ensemble des sols. Ainsi, le MAD garde la possibilité d’y installer des expositions temporaires.


Croisements des flux


Une seconde passerelle mène ensuite le visiteur aux expositions temporaires. Elle surplombe le hall traversant rendu public et devient un véritable signal du musée.


Fin du parcours


Une fois les expositions terminées, le visiteur redescend par les escaliers en pierre du MAD. Il se dirige vers la sortie qui devient la même pour tous les visiteurs.


Ainsi, ces interventions permettent de révéler le Musée des Arts décoratifs dans son contexte urbain.