L’architecture du MAD est peu lisible : les circulations rendent le parcours complexe et peu intuitif. Nous décidons alors de délocaliser l’entrée actuelle au pavillon Marsan. Cette nouvelle entrée va permettre de redonner sa visibilité au MAD, de créer un véritable signal architectural et de fluidifier les parcours.
Nous créons deux grands axes dès l’entrée au Pavillon Marsan. Ces deux grands parcours vont permettre de rediriger les visiteurs soit aux expositions temporaires, soit aux expositions permanentes.
La ballade du MAD débutant depuis les jardins des Tuileries.
Suite à ce mobilier, le visiteur arrive sur une passerelle surplombant l’avenue du général Lemonier, qui le conduit vers le MAD. Ce signal architectural, qui se déploie dans l’urbanisme se veut comme une continuité de la rue dans le musée.
Cette passerelle se déployant devant le musée, est accompagnée d’une nouvelle signalétique qui se devine à travers la façade du MAD.
Cette surélévation du plancher de l’entrée Aile Marsan, permet d’adoucir les pentes dans le parcours, et le revêtement béton du sol crée une continuité de la passerelle de l’extérieur jusqu’à l’intérieur, et se prolonge dans toute la longitudinalité du bâtiment pour avoir plus d’homogénéité dans le Musée.
Vue sur le café où l’on peut voir la passerelle en continuité de la nef.
Après avoir passé cette passerelle, le visiteur se retrouve aux expositions temporaires. Une fois les expositions terminées, il redescend par les escaliers en pierre existants au MAD. Il se dirige vers la sortie, qui devient la même pour tous les visiteurs, qu’ils sortent des expositions permanentes ou temporaires.
Une fois les expositions terminées, les visiteurs se dirigent vers les sorties latérales du hall traversant.
Tout comme la première, cette 2ème passerelle devient un signal permettant de révéler le Mad dans son contexte urbain. Ici s’achève le parcours du visiteur depuis la station de Métro Tuilerie-MAD.