Le projet dialogue avec l’architecture existante ou s’installe au gré des dénivelés, saisissant les opportunités de l’existant pour mieux en révéler les potentiels.

LA MONTAGNE À LA MERLA MER À LA MONTAGNE

Il existe une utopie asiatique illustrée dans la peinture nommée “shanshui » » : l’utopie d’une unicité entre l’homme et la nature. Dans ces peintures de grands paysages, les humains sont petits.

Nous décidons d’aménager une nouvelle terrasse accessible sur le toit, connectée avec la butte derrière, ce qui permet un contact plus dynamique avec les arbres tout en satisfaisant la vision vers la mer.
Le point de vue est caché et le terrain escarpé. Mais l’édicule permet d’accéder à une plateforme et à un cadrage qui attire l’attention de ceux qui passent par-là, afin qu’ils puissent apercevoir et prendre une photo du paysage. Nous avons tous du mal à gravir la grande pente raide qui monte vers le Baou, mais si l’on se retourne ou si l’on descend, une large vue vers la rade nous attend. Les marches et les plates-formes à mi-chemin permettent de monter et de descendre plus aisément et de s’arrêter confortablement pour profiter du paysage. Devant le Baou, une artiste cachée sous les pins, contemple la vue de mer en fumant, avant sa performance. Après avoir monté quelques marches vers une grande plateforme, les usagers peuvent se reposer sous les arbres et peuvent également contempler la vue lointaine. on arrive tout en haut, au terrain dominant, au niveau de la maison ronde. Lequel inclut un espace de spectacle extérieur, en plein air, dans la pinède. C’est la fin d’un voyage riche de potentiels. En raison de la possibilité de contempler la mer depuis le toit, mais aussi depuis la butte juste derrière, qui est à la même hauteur que le toit.
Une passerelle qui se connecte parfois au sol et parfois suspendue dans les arbres. Pour répondre à la demande d’ajouter plus de chambres pour les artistes, nous choisissons d’installer la résidence d’artiste sous la passerelle. Chaque artiste aura sa propre chambre individuelle, face à la forêt, se fondant dans la nature. Nous voulons, en contraste, traiter la maison comme un lieu collectif pour les artistes.