Privilégiant la dimension sociale de l’architecture et l’implication directe des utilisateurs, j’ai rencontré dans des zones urbaines parisiennes des habitants pour voir comment individuellement ils s’étaient appropriés leur chez-soi. La recherche de solutions avec des organisations d’espace en opposition à une standardisation du logement collectif ancien, m’a fait découvrir l’architecture incrémentale, espérant pouvoir adapter ici ce modèle né au Chili. L’architecture « auto-incrémentale », associant incrémentalisation et participation à l’auto-construction, permet d’avoir un appartement évolutif dans un cadre prédéfini en amont, mais surtout personnalisable par l’occupant, utilisateur final.