Gustave Sannié

Le Baron Perché, Italo Calvino, inspiration ultime de ma démarche pour imaginer La chance de Côme

Ce roman est l’histoire de Côme, inspiré du Baron Perché d’Italo Calvino. Un personnage qui va évoluer dans un monde inspiré de l’histoire du design, s’y forger des convictions pour ensuite agir dans ce monde.


« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante »

Paulo Coelho



Le voyage du héros


L’idée de ce roman m’est inspirée du design, mais aussi de la puissance de certains récits sur la vie humaine et notamment les romans initiatiques, pour leur manière de parler de la vie, de ses défis, de sa violence et sa beauté. C’est confiné, entouré de romans que j’ai décidé de réaliser un rêve : écrire le mien

Images des couvertures des romans Le baron perché d’Italo Calvino, de L’odyssée d’Homère, du Géant Efoui de Kazuo Ishiguro et du Candide de Voltaire

La puissance du design


Faire du design un roman c’est parler de sa puissance. Par sa capacité à s’adresser à toutes les franges de la société, à incarner les intentions des hommes, il est aujourd’hui à un basculement qui peut le faire changer de dimension. Ce mémoire est une prise de conscience sur son immense potentiel. Un parcours en récit.


Fabriquer le roman


Pour fabriquer ce roman je suis parti de deux constats : tout d’abord le design est une aventure de vie, à la manière des romans initiatiques. J’ai donc utilisé la construction de récit du voyage du héros de Joseph Campbell. Cette trame décortique ce qu’est une histoire de vie, une aventure pleine vers l’accomplissement.


Puis j’ai crée une trame à partir du récit. Cette trame me permet de coupler récit, histoire du design, évolution de la conscience de Côme dans son métier de fabricant et l’évolution de l’homme Côme


Ecrire


Chapitre 1 : L’artisan


Ce chapitre est l’arrivée de Côme dans l’histoire. Dès le début, on voit ses qualités propres qui sont celles des designers selon Ettore Sottsass et Bruno Munari : l’éveil, la curiosité, l’inconfort et l’amour de la nature. Il va rencontrer un artisan, inspiré de William Morris qui va le mettre au défi de créer une machine.

Ann Mead, Southern Dragonfly with shadow

Chapitre 2 : La forêt


Côme traverse la forêt qui mène de son village, paisible hameau éloigné du danger, à la grande ville de Calces. C’est un passage vers la réalité, une métamorphose qu’il va vivre comme une prise de conscience.

Michael Zulli, The Fracture of the Universal Boy

Chapitre 3 : Calces


Calces est une ville métaphorique du Londres du XIXème siècle où Côme va être confronté à la réalité de la fabrication. Il va découvrir avec admiration les immenses machines mais se rendre compte de leurs effets sur le vivant. Il va aussi prendre part à l’arrivée de ce qui serait le Streamline, et se maudire de cette participation.

Marc-Cester Ellis, Narrow streets

Chapitre 4 : La nébuleuse de Polo


Marqué par sa participation à l’essor de la ville, il va s’enfuir sur l’île de la nébuleuse de Polo où résident les artistes qui se sont enfuis de Calces. Il va y apprendre qu’il ne faut pas maudire le monde d’où l’on vient, mais se servir de ce que l’on a pour le changer, l’aider. Il faut y participer car c’est le monde des hommes.

Ludwig Salvator d’Autriche, Iles Eoliennes

Chapitre 5 : Engrenages


Côme rentre à Calces, déterminé à faire évoluer le monde vers le bien grâce à son pouvoir, la fabrication. La ville a muté encore, et devient un espace de contrôle absolu. Il va se rendre compte de la difficulté de s’insérer avec justesse dans ce monde, mais il va y parvenir grâce à de belles rencontres.

Kerem Beyit, Sky flashes

Chapitre 6 : La chance de Côme


Côme rentre chez lui, avec la conviction de celui qui a fait son devoir. Il est désormais porté vers un autre objectif, le coeur emplit d’amour, de force et de désir de rendre la fabrication plus puissante. Il en est tombé amoureux.

Roland Lee, Farm House


Ce roman a été une aventure folle, soutenue par Charlotte Poupon qui a mis beaucoup de confiance, de compréhension et d’intelligence pour m’aider a fabriquer ce roman. Cela a été un tremplin pour la suite de mon année. J’ai réalisé un rêve, porté aussi par un petit renard, désormais dans des collines où mes yeux ne peuvent la voir.