À vocation première de protection, les architectures, telles que nous les connaissons, sont fondées sur l’utilisation de matériaux opaques, solides et rigides, totalement imperméables au milieu extérieur. Cependant avant même d’habiter un bâtiment, l’homme habite un élément invisible, peu considéré, mais pourtant en symbiose avec son organisme : l’Air. Ainsi, empêcher toutes porosités avec ce dernier semble antinomique à nos besoins primaires et dévoile une éventuelle limite de l’architecture. Au travers d’un nouveau regard sur notre milieu, ce mémoire questionne les qualités psychiques et physique de l’élément. Quelle relation entretenons-nous avec l’air ? Comment l’habitons-nous ?