Les fontaines ont un fonctionnement différent durant la journée. Lorsque la chaleur est trop présente, les brumisateurs diffusent une légère brume sur les passants. En fin de journée, lorsque la chaleur redescend, les bassins sont statiques et reflètent l’architecture du bâtiment, les fontaines sont à l’arrêt.
De nombreuses recherches autour de la ville et des enjeux climatiques que l’on y trouve m’ont amenée à construire ce travail. Le traitement de l’eau non potable en ville, ainsi que la température toujours plus chaude et rendant la ville invivable sont les deux thématiques principales sur lesquelles je me suis appuyée.
S’implanter précisément sur le parvis de la Gare du Nord répond à des enjeux climatiques particulièrement exacerbés dans ce quartier. On y trouve une forte densité de population, un environnement très minéral, peu de végétation et énormément de passage – voyageurs, habitants, flâneurs…
L’installation se décompose en trois parties distinctes. Une qui fait face à l’entrée de la gare, proposant des assis-debout et des fontaines d’eau potable. Une seconde qui propose, de part et d’autre de l’entrée, des espaces d’assises parsemées au milieu de bassins rafraîchissants, et enfin une dernière composée de fontaines plus hautes.